Jean-Noël Poggiali
Chant
Après des études d'Économie et de Musicologie à l'Université de Franche-Comté, Jean-Noël Poggiali se consacre au chant. Élève au Conservatoire National de Région de Lyon, il obtient un diplôme d'histoire de la musique puis un prix de chant dans la classe de Jacqueline Nicolas. Il suit des master classes (Richard Miller, Nicole Rouillé, Serge Zapolsky, Jean-Christophe Benoît…) et approfondit la technique vocale auprès de Catherine Maerten.
Il campe le rôle de Giovinetto (Il Barbiere di Siviglia, G. Paisiello) avec la Grande Écurie & la Chambre du Roy sous la direction de Jean-Claude Malgoire ainsi que ceux de Léandre (Le Médecin Malgré lui, Ch. Gounod), Don Curzio (Les Noces de Figaro, Mozart), M. Triquet (Eugène Onéguine, Tchaïkovski). Il incarne Gastone (La Traviata - Verdi) au Summum de Grenoble et Monostatos (La Flûte enchantée, Mozart) à Grenoble puis en Espagne. Il est également un Frère (Joseph, E. Méhul) au Théâtre Impérial de Compiègne. Il chante à plusieurs reprises à l'Opéra-Théâtre de Besançon : le Journaliste (Les Mamelles de Tirésias, F. Poulenc) ou encore Flavio (Norma, V. Bellini). Il est l'Aviateur pour la création française du Vol au-dessus de l'océan (Lindberghflug, de K. Weill) à l'Allan, Scène Nationale de Montbéliard.
Il chante des rôles d'opéras baroques comme Aeneas (Dido & Aeneas - H. Purcell), Apollon & Zerbin (Les Festes de Thalie, J.-J. Mouret) pour le Festival du Vieux-Lyon, Cléon (l'Yvrogne corrigé, C. W. Glück) et Bastien (Bastien & Bastienne, W. A. Mozart) qu’il incarne en tournée avec le Studio Vocal Lyonnais. Il est Don Pietro (Lo Frate 'nnammorato, G. B. Pergolesi) lors de la création française de cet opéra bouffe napolitain.
Il chante également le répertoire musical de la renaissance avec l'Ensemble Cancionero (direction Philippe Loeuillet).
Il endosse de nombreux rôles chez Offenbach, dont Fritz (La Grande Duchesse de Gérolstein), Madame Madou puis Raflafla (Les Dames de la halle), Orphée puis Aristée / Pluton (Orphée aux Enfers), Friquet (La chanson de Fortunio), Larfaillou (Le Financier et le savetier), Fé-Ni-Han (Ba-Ta-Clan), Polissard (les 2 pêcheurs), Frick & Prosper (La Vie Parisienne), Patachon (les 2 aveugles). Il interprète également une large palette de personnages allant de Célestin (L’auberge du cheval blanc, Benatzky) à Florestan (Véronique, Messager), en passant par Pinson (Coups de roulis, A. Messager), Fred (Maïtena, A. Ferrero), Beaumignon (Le Serpent à plumes, L. Delibes) ou encore Ange Pitou (La fille de Madame Angot, Ch. Lecocq), et même Brissac (Les Mousquetaires au couvent, L. Varney)…
Il prend régulièrement part à des créations de théâtre musical (Les caprices de Marianne, Le chat botté, le Jongleur de l'Arc-en-ciel, Grand peur et misère du IIIe Reich, le concert d’Orphée ou la voix lointaine d’Eurydice…), mêlant les pratiques du chant, du théâtre et même de la danse.
Il se produit en concert et en récital, notamment en France avec Fabrice Boulanger (piano), ainsi qu'en Italie, Allemagne, Autriche et Espagne avec Bernhard Renzikowsky.
Il est l’un des interprètes du CD La belle saison est proche réunissant les mélodies de plusieurs compositeurs sur des poèmes de Robert Desnos. Produit par la Compagnie Louise Lame et distribué par Maguelone, cet enregistrement obtient en juillet 2006 quatre étoiles ✭✭✭✭ au palmarès de Monde de la Musique.
Il co-écrit et joue le Petit Précis de zoologie, conférence poético-loufoque avec Aurélie Baudet et Fabrice Boulanger conjointement mis en scène par les interprètes et Promenons-nous dans les bois mis en scène par Chantal Galiana.
Il écrit «Monsieur Satie, fantaisie ou folie ?», spectacle musical et théâtral d’après la correspondance du compositeur avec Françoise Galais, Anne Constantin et Fabrice Boulanger ainsi que «Divas !», spectacle musical et théâtral avec Françoise Galais, Marianne Miagat, Dorothée Hauser et Fabrice Boulanger.
Jean-Noël Poggiali met en scène deux comédies : L’Étrange Noël de Janique et Célimène de Jean-Pierre Roos pour Anny Vogel et Martine Gautier et Du côté de chez eux, comédie-chansons de Murielle Magellan pour Martine Gautier.
En marge de son activité d’interprète, il enseigne ponctuellement la technique vocale (École de musique de Neuville-sur-Saône, Maîtrise de Montbrison, Académies de la Confédération musicale de France et de Spirito…). Il mène également un travail sur le texte lors d’ateliers théâtraux à destination des chanteurs ou des chefs de chœurs.
+ d'infos : site de l'artiste / coupures de presse.
» Je suis né un an après 1968. Mon grand-père a joué pendant trente ans de la trompette à la «clique» de Saint-Claude où mon oncle et mon père lui ont succédé. Toute ma famille chante «d’oreille» en polyphonie — souvent en italien — à chaque réunion de famille.
Aujourd’hui, je chante le répertoire classique à l’opéra et au concert.
Je me souviens que mon enfance était rythmée par les chansons de Brassens, Brel, Ferrat et Ferré qui tournaient sur l’électrophone, par les promenades dans les champs et les bois avec mes parents passionnés par la nature, par l’odeur des conserves, des gelées, des fricassées.
Fabrice Boulanger
Piano, compositions & arrangements
Nantais d’origine, Fabrice Boulanger étudie au Conservatoire National de Région de Nantes, notamment le piano avec Jacques Bisciglia. Il se voue très vite à la musique de chambre, se perfectionnant auprès d’Hélène Salomé, ancienne élève du pianiste Edwin Fischer.
Sa passion pour l’art lyrique le conduit parallèlement à une carrière de chef de chant. C’est ainsi qu’il rejoint en 1990 l’École d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris sur la demande de Michel Sénéchal. Il a travaillé auprès d’éminents musiciens, chanteurs, pianistes, compositeurs ou chefs d’orchestre : J. Reiss - R. Scotto - R. Crespin - G. Souzay - L. Nubar - J. Darlington - K. Nagano - C. Badéa - L. Langrée - E. Pido - G. Korsten - C. Ludwig…
Il obtient à l’unanimité avec Marie Devellereau (soprano) le prix de la « communauté des radios publiques de langue française ». Parmi ses nombreux partenaires citons : Jérôme Varnier, Philippe Georges, Hélène Delavault, Maria Bayo, Cécile de Boever...). Il participe régulièrement à des créations contemporaines (Vacchi, Evangelista, Boesmans,…). En 2008 il fonde avec Corinne Pothier-Denis et Franck Reynaud le Trio Fabrice Boulanger.
Fabrice Boulanger rejoint l’Atelier Lyrique de l’Opéra National de Lyon en 1996 en tant que chef de chant. De 1998 à 2001, il exerce cette fonction au sein de l’Opéra National de Lyon. Il est aussi régulièrement invité pour des master-class au «Laboratorio Voci in Musica» à Rome (Direction : Claire Gibault). Il est à présent professeur de rôles au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon.
Compositeur, il signe la musique d’une tragi-comédie-lyrique pour deux chanteurs et un comédien, créée à la Maison de la Musique de Nanterre : «Hystériade ou la vengeance d’Eurydice» sur un livret de Christine Mananzar. Il écrit pour Chantal Galiana «Le quatuor de Léon», un cycle de mélodies sur des poèmes de Maurice Carême enregistré en 2000 et qui est à l’origine de leur spectacle: « Carnets d’une drôlesse ». Il est également l'auteur d'un cycle de mélodies sur des poèmes de P.-P Pasolini dédié à Jérôme Varnier ainsi que d’un conte musical : «Serpentin Vert» d’après Madame d’Aulnoy sur un livret de Brigitte Desnoues. Fabrice Boulanger a réalisé une dizaine d’ enregistrements discographiques.
+ d'infos : site de l'artiste / coupures de presse.
» Je suis né en 1962. À cinq ans, le cadeau familial d'un orgue «Bontempi» va influencer tout mon avenir. Je me souviens du bruit caractéristique de la petite soufflerie électrique qui pour moi ronronnait comme un Cavaillé-Coll. Il y avait deux séries d'accords sur la gauche du clavier, 4 touches rouges pour les accords majeurs, 4 touches blanches pour les accords mineurs.
J'adorais les accords mineurs.
De là m'est venu le désir de l'improvisation, plus tard de la composition et surtout le projet de devenir organiste !
En 1970, j'entrai au conservatoire de Nantes et je devins... pianiste.
Anne-Catherine Vinay
Clavecin
Diplômée du CNSM de Lyon et du Conservatoire royal d'Anvers, Anne- Catherine Vinay a étudié le clavecin auprès d’Huguette Dreyfus, Françoise Langellé, Jos van Immerseel et la basse continue avec Jesper Christensen à la Schola Cantorum Basiliensis.
Sa principale activité de claveciniste-chef de chant lui permet d’être régulièrement engagée pour des productions d'opéra : Orfeo de W. Glück dirigé par Franz Brüggen, Giulio Cesare de G.-F. Haendel à l'Opéra Garnier dirigé par Marc Minkowsky, L'Orfeo de C. Monteverdi à l'Opéra de Lyon dirigé par Philip Pickett, puis en tournée avec le New London Consort.
Sous la direction de William Christie, elle participe comme chef de chant à
la production du Couronnement de Poppée de C. Monteverdi ; elle enregistre avec les Arts Florissants « Le Jugement de Salomon » de M.-A. Charpentier en tournée européenne.
Elle travaille régulièrement à l’Opéra national de Lyon comme chef de chant et assistante : sous la direction de Alessandro De Marchi lors de la production d’ Alcina de G.-F. Haendel, de même pour les productions de La Clémence de Titus (dir. Jérémie Rohrer) et Don Giovanni (dir. Christopher Moulds). En 2011, elle tient le continuo des récitatifs pour la trilogie Mozart/ Da Ponte sous la direction de Stefano Montanari.
Elle collabore également aux productions d’Orlando de G.-F. Haendel puis de l’Anima del Filosofo de J. Haydn sous la direction de J.-C. Malgoire avec La Grande Écurie et la Chambre du Roy.
Elle est également sollicitée pour des créations contemporaines : « Claudel répond les psaumes » avec l’ensemble In and Out, « L’annonce faite à Marie » de P. Claudel au TNP de Villeurbanne, mise en scène C. Schiaretti, musique de Yves Prin. Elle assure également la direction artistique du spectacle « Le songe d’un habitant du Mogol » autour de fables de La Fontaine, musique de Paolo Longo.
Elle tient la partie de clavecin solo dans l’opéra Emilie de K. Saariaho créé en Mars 2010 à l’Opéra de Lyon, dirigé par K. Ono.
Anne-Catherine Vinay est membre fondateur de l’ensemble Unisoni, avec Valérie Dulac et Michaël Chanu, ensemble à géométrie variable qui se consacre à la musique de chambre et à l’oratorio, pour des concerts tels que la Messe en si de J.-S. Bach, King Arthur de H. Purcell dirigés par Nicole Corti en collaboration avec le chœur Britten, Didon et Enée de H. Purcell.
Elle participe régulièrement à des productions orchestrales sous la direction de Franz Brüggen, Christophe Coin, Paul Mc Creesh, Harry Van Beek et Ton Koopman avec l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre National de Lyon.
Titulaire du CA de Musique Ancienne, Anne-Catherine Vinay a collaboré avec la Maîtrise de Notre-Dame de Paris et enseigne en tant que chef de chant-claveciniste au CNSMD de Lyon depuis 1992.
» Je suis née en 1970 à Grenoble, à l'ombre du Vercors dans une famille «verte» et mélomane. J'ai été bercée par la musique classique que mes parents écoutaient à la radio lorsqu'ils n'étaient pas à courir les sentiers à la recherche de coprins chevelus ou de cétoines mordorées. Je me souviens de l'éclosion d'un papillon dans la salle de bain et de nos ballades pour admirer les chenilles processionnaires.
Un jour, au détour du voisinage, j'ai rencontré... un clavecin !! J'y ai posé les doigts et je l'ai pas quitté depuis, me souvenant encore de ce toucher délicat et précis lors du contact du plectre sur la corde. Cet instrument emplumé m'a accompagné depuis, lors de mes pérégrinations artistiques dans des univers aussi variés que l'opéra baroque, la musique de scène pour le théatre ou la création contemporaine. Le projet de réunir en un spectacle ma fascination pour le monde naturel et le dialogue avec mes amis musiciens me réjouit grandement…
Laurène Durantel
Contrebasse
Née en 1983, Laurène Durantel étudie le piano avec Denis Pascal et la contrebasse avec Philippe Noharet.
Diplômée du CNSM de Paris en contrebasse en 2003, elle devient contrebassiste tuttiste de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse (direction Tugan Sokhiev) en 2004, puis première soliste de cette formation en 2005.
Elle quitte en 2006 Toulouse pour l’Angleterre et devient membre de l’Ensemble 360 (direction musicale Peter Crooper), en résidence au Crucible Theatre de Sheffield et au Wigmore Hall à Londres.
Membre des ensembles Calliopée et Carpe Diem, professeur au CRR de Toulouse, elle fonde en 2002 l’«Académie de Contrebasse», avec Mathieu Petit, Nicolas Charron, Julien Dassié, Anne Leroy.
Elle joue régulièrement en musique de chambre avec le Quatuor Elias, le Quatuor Skampa, Laurent Martin, Laurent Cabasso, Tim Horton, Paul Meyer, Matt Hunt, Trevor Pinnock…
Elle enregistre en musique de chambre chez Universal, Supraphon, en solo chez Polymnie.
Elle fait partie du collectif l’Un l’Autre, en compagnie de l’altiste Sylvain Durantel et du compositeur et pianiste Julien Dassié.
Laurène Durantel est heureuse de jouer avec Santeuil.
Elle l’est tout autant de jouer un archet Christian Barthe et une contrebasse Laurent Demeyere.
Chantal Galiana
Mise en scène
Elle réalise les maquillages du lm de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, Le bunker de la dernière rafale, avant de se tourner vers le théâtre avec Ricardo Mosner, Laurent Pelly, Christian Colin, Léon Napias, Philippe Adrien, Patrice Bigel. Elle donne ses premiers concerts «Attention musique fraîche» et «Mélodies passagères» au théâtre de la Bastille et à la Ménagerie de verre avec Fabrice Boulanger et plonge dans l'univers de Robert Desnos grâce à Jacques Vincey avec qui elle joue «La place de l'étoile» et grâce à Elisabeth Wiener qui lui offre les «Chantefables pour enfants sages» mises en musique par Jean Wiener.
En 1991 Chantal Galiana et Fabrice Boulanger partent interpréter les Chantefables en compagnie de Daniel Pabœuf (saxophones) au Brésil, au Paraguay, en Uruguay, en Argentine, au Chili, au Pérou et en Bolivie. En 1992, ils enregistrent une émission consacrée à Jean Wiener : Musicales d'Alain Duault (FR3)
Ils présentent à la Péniche Opéra, une première version des Chantefleurs des deux mêmes Desnos / Wiener, avec la complicité de Laurent Pelly puis les Concerts salades (clin d’œil à Jean Wiener) mélange de musique savante et populaire.
En 1996 Chantal Galiana adapte et assure la direction artistique de Brundibár, opéra tchèque de Hans Krása et Adolf Hoffmeister, avec le chœur d’enfants et les musiciens du C.N.R. d’Aubervilliers-La Courneuve, puis en 2000, avec ceux du C.N.R.de Strasbourg. Son adaptation est reprise au Capitole de Toulouse et publiée par Gallimard.
À la demande d’Île de France Opéra et Ballet, elle est directrice artistique d’un spectacle musical réalisé dans un collège à partir des «Lettres et Carnets du front 1914-1918» avec Kasper T. Toeplitz et Pierre-Alain Chapuis.
Elle chante «Récital botanique» à la Maison des écrivains, à Cerisy-la Salle, à la Cité de la Musique, dans le foyer de l’Opéra de Lille… Fabrice Boulanger compose pour elle un cycle de mélodies sur des poèmes de Maurice Carême : Le Quatuor de Léon (CD enregistré en 2000).
En 2004 elle réalise un spectacle / lecture avec des habitants de Malakoff à partir de leurs souvenirs : «Du plus loin qu'il m'en souvienne» au Théâtre 71 puis en 2005 avec les habitants d’Ivry : «Le 1er mai 1945 il tombait de la neige...» à l’auditorium Antonin Artaud. Elle crée le spectacle «Le Quatuor de Léon» avec Fabrice Boulanger à la Péniche Opéra (puis tournée). Elle joue dans «Les cantates de bistrot» d’après les Brèves de Comptoir de Jean-Marie Gourio sous la direction de Mireille Larroche, La musique est de Vincent Bouchot.
En 2006 elle produit, un CD consacré à Robert Desnos et réalisé avec les musiciens et chanteurs de la Péniche Opéra «La belle saison est proche». Le CD obtient les 4 étoiles du Monde de la musique.
Son «Carnet d’une drôlesse du port de la lune» est publié aux Éditions des Cendres en 2008. Elle joue «Le diable court dans la nuit» avec Denis Chouillet, «Arborescence» avec Bérengère Jannelle.
En 2009, version scénique de «La belle saison est proche» en duo avec Vincent Leterme ou Denis Chouillet, spectacle pour lequel elle écrit des musiques en collaboration avec Vincent Leterme, Denis Chouillet, Stéphane Leach.
En 2010, elle enregistre «Carnet d'une drôlesse du port de la lune» pour France Culture et présente un récit musical de ce même carnet sous deux versions : avec Denis Chouillet au piano/ piano jouet ou avec Sébastien Légé et Franck Lebuntel à la guitare manouche.
Elle joue également la chatte Mimi dans «Kafka sur le rivage» de Haruki Murakami toujours pour France Culture et enregistre des comptines, «Mon AB CD des comptines» (livre CD éditions Gründ), pour lesquelles elle écrit des musiques et les arrangements.
+ d'infos : site de l'artiste / coupures de presse .
» Je suis née en 1955 à Bordeaux. Je me souviens que les soirs d’été on prenait le frais dans la rue.
Ma mère chantait «Je sais bien que tu l’adores Bambino Bambino...»
et «la mer sans arrêt roulait ses galets...»
Faustain Sainz, le cordonnier espagnol m’apprenait : «On n’est pas des imbéciles, on a même de l’instruction au lycée papa, au lycée papi, au lycée Papillon...»
Mon enfance n’a pas été bercée par Bach ni par Mozart mais plutôt par Nat King Cole (merci tatie Nicole) ou par Ray Charles (merci tatie Paulette). Je n’allais ni au Grand Théâtre ni au musée de Bordeaux, mais mon père Jean, alias Jeannot, me trimballait sur son Solex et on allait au Rialto voir les films de Joselito :
«Clavelitos, clavelitos de mi corazon...» Chacun sa culture !
Vincent Millet
Lumière & régie générale
Éclairagiste entre autre pour la danse : Les ballets du Bolchoï avec Alexeï Ratmanski «Les illusions perdues» 2011, le Ballet National de Munich avec Alexeï Ratmanski «Paquita» 2014, le Ballet national de Corée «Prince Hodong», «Noces» et «La fille mal gardé», Karine Saporta.
Pour la comédie musicale «Sound of music» sous la direction de Yan Duyvendak.
Les compagnies de théâtre : Les chiens de Navarre «Nous avons les machines» et «Quand je pense qu’on va vieillir ensemble», Das Plateau «Notre printemps», Hybride «Vagues», « es peut être», «La passe imaginaire».
Les metteurs en scène : Bernard Sobel «Troilus et Cressida», «La charrue et les étoiles», Philippe Berling «Trois pièces de Tchekhov», «Le mariage de Figaro», Pierre Pradinas «Mélodrame», Erik Castex «La nuit avant les forêts» , Jérémie Lippmann « Quelqu’un va venir» «L’affaire de la rue de Lourcine».
En musique : Chantal Galiana, Antoine Hervé, Florence Pelly, le groupe «Parabellum».
Et au cirque avec : La Compagnie XY «Le grand C», «Il n’est pas encore minuit», Cirque Pistolet «Insert».
Nathalie Roure
Illustration - affiche du spectacle
Nathalie Roure Perrier est née à Lyon et a grandi dans le Beaujolais. Dès l’enfance les arts ont toujours été ses seuls crédos : danse, piano, chant lyrique, peinture… Qu'elle a débuté à l’âge de 14 ans dans l’atelier de John Mc Grew un peintre américain. C’est lui qui l’oriente vers une formation plus poussée à école Émile Cohl à Lyon. Après un parcours professionnel dans le jeu vidéo, c’est en 2004 que Nathalie décide de vivre pleinement sa passion pour la peinture et la musique.
Les recherches et les expérimentations sur sa technique picturale depuis maintenant une vingtaine d’années l’ont conduit à évoluer vers une approche différente. C’est une invitation au voyage, un voyage intérieur qu’elle nous propose aujourd’hui. Sa peinture nous baigne dans des scènes plus intimes.
« Mon travail évolue aujourd’hui vers une représentation plus réaliste. Je considère mes tableaux comme des fenêtres qui s’ouvrent sur la vie. Je représente mes personnages connectés à leur monde virtuel ou leur rêverie… des petits moments intimes ou se dévoile leur fragilité. »
Son travail est régulièrement exposé sur toute la région Rhône Alpes, la Bourgogne et la Corse.
+ d'infos : site de l'artiste.